Le piège à éviter pour vivre de ses idées sans sacrifier sa santé mentale
J’ai honte d’être tombé dans le piège du créateur qui partage ses idées sur Internet et les réseaux sociaux.
Depuis un an je publie régulièrement sur LinkedIN, soit entre 1 et 5 fois par semaine.
Au début, je cherchais à instaurer une pratique d’écriture, à clarifier mes idées et mon message pour attirer des clients.
En plus, comme de plus en plus de clients me demandaient de rédiger leurs posts, c’était aussi un moyen parfait pour moi de développer compétences et de maîtriser un nouveau format, très différent de l’article de blog ou la newsletter.
Objectivement, il y a énormément de choses qui ont évolué au cours de cette année :
- mon message est plus clair,
- mon offre est plus claire,
- je sais avec qui et pour qui je veux accompagner,
- j’ai gagné confiance en moi et en mes capacités,
Cerise sur le gâteau : j’ai de plus en plus de demandes entrantes.
Malheureusement, un élément a tout gâché et ce n’est pas l'algorithme, les haters, les critiques ou un événement externe.
C’est bien plus pernicieux.
Le danger du créateur : le syndrome de la rock-star
J’ai appelé cette maladie : le syndrome de la rock-star. Toutefois, ce n’est pas ce que vous croyez.
Il ne s’agit nullement de prendre la grosse tête après avoir connu le succès, un autre piège qui nous pend aussi au nez.
C’est une autre sorte de maladie tout aussi contagieuse qui ne nourrit de notre manque d’assurance.
Pour illustrer ses effets délétères, j’ai choisi de prendre l’exemple de David Mustaine.
David Mustaine était un guitariste très talentueux.
Il s’est fait exclure du groupe Metallica après que celui-ci ait connu ses premiers succès.
Il a donc décidé de fonder son propre groupe de métal : le groupe Megadeth.
Le groupe Megadeth a vendu plus de 25 millions d’albums à travers le monde et est reconnu sur la scène internationale.
Pourtant, à chaque interview, on observe que ce succès n’est jamais suffisant pour David Mustaine.
Pourquoi est-ce que David Mustaine n’est pas satisfait ?
Car il pense toujours que 25 millions d’albums, ce n’est rien à côté des 180 millions d’albums vendus par Metallica.
Malgré son succès phénoménal, il est malheureux car il est frustré de ne jamais avoir atteint la première place du podium !
Vous voyez où je veux en venir ?
L’antidote face à l’envie : célébrer les victoires
Le plus grand piège quand on utilise LinkedIN pour développer son activité c’est de ne jamais apprécier les victoires :
- Réussir à publier régulièrement,
Si vous prenez le temps d’observer la majorité des créateurs, vous remarquerez que 90% abandonnent après moins d’un an.
Et ce n’est pas étonnant car créer régulièrement est difficile. Non seulement cela nécessite de bien se connaître mais aussi d’identifier ce qui nous anime profondément.
Si vous arrivez à créer régulièrement c’est que vous avez déjà atteint un bon niveau de clarté !
- Gagner en clarté et en visibilité,
J’ai publié au moins un post par semaine sur LinkedIN toute l’année dernière.
Cela m’a permis de générer 179 480 vues sur mes posts. Rien d’extraordinaire ou d’extravagant comparé aux stars de la création de contenu.
Pourtant, j’ai pris confiance en moi et en mon message. Je sais à qui je m’adresse et comment je peux les aider et eux aussi !
Certains lecteurs ont saisi mes forces bien avant moi. C’est grâce à nos échanges que j’ai conçu une offre d’accompagnement à la stratégie.
Si vous êtes régulier et que vous prenez du recul sur vos écrits - vous aurez forcément gagner en clarté et en visibilité
- Générer des demandes entrantes,
La majorité des indépendants qui me contactent m’ont découvert via mon contenu. Ces clients représentent 50% de mon chiffre d’affaires. Mon contenu me permet d’être visible de ce public diffus difficile à toucher.
Toutefois, pour être honnête ce n’est pas le cas des entreprises qui représentent aujourd’hui l’autre versant de mon chiffre d'affaires.
Mais pour ces clients mon contenu me permet de montrer mon expertise et rend plus concret mon style d’écriture.
Dans tous les cas, mes écrits permettent de voir si ma façon d’écrire convient à l’entreprise.
Malgré toutes ces avancées, j’avoue que je cède encore parfois au syndrome David Mustaine.
Dans ces cas-là je me répète : et si au lieu de me focaliser sur ce que j’ai de moins bien, j’apprenais à regarder ce que j’ai d’unique ?